Une histoire de pain
27 janv. 2013
Je travaille depuis près d'un mois dans une boulangerie, je n'ai jamais mangé autant de pain de ma vie.
Cette boutique de Nagoya est tenue par un français (je vous donne le nom et l'adresse si vous m'en faites la demande via le formulaire de contact), et j'y retrouve le goût du pain que j'aime. Rien à voir avec les boulangeries tenues par des japonais qui font un pain délicieux mais adapté aux goûts locaux, parmis lesquels on peut trouver mille sortes de croissants au chocolat, de pain au curry, ou aux légumes, et pas une seule baguette au céréales ou un pain de campagne.
Et pourtant, j'ai cherché des mois, LE pain de campagne au levain, à la mie blanche et moelleuse, avec une croute brune croustillante et recouverte de farine, pour manger avec mon paté Lougascoun. Ma torture à enfin pris fin lorsque je suis entrée dans cette boutique.
Comme je vous l'ai dit précédament, je reçois chaque jour un peu des invendus de la veille que je ramène à mes heureux co-locataires. J'ai même dû leur faire la promesse de ne jamais quitter cet emploi sous peine de déshéritage de collocation.
Mais à force d'en ramener, il arrive qu'à huit, on ne puisse pas tout manger. Mes petits-déjeunés et déjeuners sont à 80% constitués de pain. Autant dire que pour mes camarades, ça fait trop. Je profite donc de mes après-midi libres pour camouffler tout ça. Je cuisine.
- Croque monsieurs
- Pain perdu
- Toasts
- Stragolapreti (recette étonante)
- Gâteaux de pain
- Bruschettas diverses
- Farçes
- Croûtons à l'ail
- Gratins de pain à la viande ou aux légumes
- Sandwichs
- Biscottes au caramel ou au sirop
- Hot dogs
- Puddings
...
La toile m'est d'une aide précieuse en cas de panne d'idée, et je n'ai pas encore tout exploré. Autant dire qu'à coup de stratagèmes machiavéliques, il n'en reste jamais. Et que je n'ai jamais le temps de prendre de photos.
On en reparle dans un mois,
quand tout le monde aura pris 5 kilos.