Les mystérieuses girafes d'Aichi

Je ne sais pas si vous vous souvenez du concours n°2, sur les giraffes du mois d'août 2012 ? Vous avez été trés nombreux à creuser la toile pour trouver difficilement quelques réponses à la sueur de votre clavier.

Et puis au fils de mes balades aux alentours de Nagoya, je me suis rendue compte qu'il y avait des girafes postées un peu partout. Je réalise aujourd'hui que les réponses possibles à ce fameux concours sont vraiment nombreuses.

Et puis la question s'est posée, brûlante : Pourquoi ? Mais pourquoi il y a-t'il plus de girafes au Japon qu'au Kenya !?

Pour vous, cher internautes, je me suis lancée dans cette périeuse quète de vérité,

et je peux aujourd'hui faire lumière sur :

Le mystère des girafes d'Aichi.

Tout à commencé un intriguant et lumineux soir de mois d'Août 2012, alors que je rentrais chez moi après une dure et laborieuse journée de discutions avec mes collègues plieurs de flyers au sujet du prochain repas de groupe. Absorbée dans mes pensées, soucieuse de savoir si je préférais les sushis aux ramens, me demandant si j'arriverais à fermer l'oeil avec ce choix crutial, quelle ne fut pas ma stuppeur lorsque je tombais nez-à-naseaux avec deux girafes, luisantes, majesteuses dans le soleil couchant. Et tandis que l'orchestre philarmonique de Vienne en répétition dans une salle voisine entonait "Reydeen" de HASYMO, je décidais de chercher, à tout prix, la raison de la présence de ces girafes regardant paisiblement le trafique routier de la route numéros 6, au carrefour du McDo.

Quoi qu'il arrive, je m'en fit la promesse, je triompherais, dussai-je m'embarquer dans l'aventure la plus périlleuse de ma vie passionnante.

Malheureusement aucun de mes proches ne su me donner de réponse. Mon monde s'écroula, ma raison vascilla, je perdis tout espoir.

Frustrée par cet échec soudain et cuisant à faire rougir un hommard, je décidais finalement de chercher par moi même la réponse à cet épineux problème.

Après de longues et fastidieuses recherches sur internet qui me prirent la soirée, j'échauffaudais l'hypothèse qu'elle ne soient des vestiges rares et antédiluviens de l'Exposition Universelle de 2005 ayant eu lieu non loin de Nagoya, et qui avait vu fleurir quelques statues de girafes comme celle de droite. Quelque fanatique de girafe en aurait acheté pour remplacer les nains fanés de son jardin, et hop! Le mystère était éclairci.

Mais le style de reproduction (ici à droite) tout-à-fait différent (photo en tête de l'article), foi d'experte en statue de girafes, me dissuada de continuer sur cette piste trop facile que j'abandonnais à regrets.

C'est à ce moment que je décidais de lancer le concours. Sous couvert d'un tournois chevaleresque, j'échaffaudais le plan machiavélique d'obliger les internautes à chercher la réponse pour moi. Mon dessin diabolique porta ses fruits. Je récoltais plusieurs nouvelles adresses de positionnement de girafes. Ainsi que le constat qu'elle soient toutes disposées devant des conséssionaires de voiture (Le panneau à gauche annonce la présence des girafes et d'un concéssionnaire non loin). Mais c'était tout. Rien de plus précis.

Finalement j'avais progréssé d'un pouce de fourmis mancho. Je me résignait donc à devoir entrer dans l'un de ces magasins et poser directement la question au vendeur.

Impossible, j'étais trop timide.

Affligée, perdue, errant l'âme en peine, tourmentée jusque dans mon bain, je décidais de placer cette promesse dans un coin de mon cerveau génial, et d'y repenser plus tard.

Quelques mois après, j'enménageais dans une charmante colocation. Je parlait du problème mysterieux des épineuses girafes... Euh, de l'épineux problème des girafes mysterieuses, qui m'empéchais de fermer l'oeil chaque soir pendant au moins deux minutes. Chacun attrapa alors son Iphone, et moi mon micro-PC premier prix de chez asus, pour continuer les recherches en coeur. 

La première réponse fut trouvée.

La réponse au Pourquoi. La voici, chers lecteurs, cette réponse fabuleuse. La seule raison pour laquelle vous suiviez ce blog depuis le début, je le sais. Mais je vous en prie, mes bon amis, ne laissez pas tomber ce blog après cette révélation intergalactique. Car tout de même, après ces recherches intensives d'intêret mondial qui me vaudraient trés certainement un diplôme universitaire, un dépot de thèse et un prix nobel, vous me manquerez.

Mais que de pensées néfastes me traversent l'esprit alors que vous attendez, le nez rivé à votre écran, les solutions, LA réponse. Laissez-moi d'abord vous informer que rester si près des pixels de votre ordinateur pourrait causer des graves dommages irréveribles à vos yeux, et aussi glisser l'admirable et audacieuse remarque que vous n'y verrez pas mieux, voir même beaucoup moins bien.

Mais revenons à nos moutons. Girafes.

Il s'agit en fait d'un coup de publicité de la marque de voitures Kirix, dont le logo est composé de deux girafes. Chaque concéssionnaire partenaire chez lequel on peut trouver ces voitures, possède des statues de girafes devant son magasin. La marque est présente exclusivement dans la préfecture d'Aichi, ce qui explique le fait que les touristes ne connaissent pas.

Simple comme super-califragilistoc-expiari-docious.

Si j'avais su.

Je pouvais enfin prendre mon bain tranquillement. Et cependant, entrant dans ma baignoire royale king size (où je rentre en entier à condition de m'assoire de travers et en tailleur),je fut submergée non pas par une vague de shampoing, mais par une vague de nouvelles questions.

Combien il y en avait-il ? Où étaient-elles exactement ? Avaient-elles un nom ? Qui

les avait faites ? Comment ? ...

Le mystère continue...